Les homophones grammaticaux

Les homophones dans les programmes

Selon les Bulletins Officiels de l’Éducation Nationale n°31 de 2020 et n°25 de 2023, l’étude des homophones est intégrée dans les programmes du cycle 3. Dans ceux du cycle 2, ils  n’y font pas référence. Ils sont inclus dans l’objectif: Maîtriser l’ensemble des phonèmes du français et des graphèmes associés. Les programmes suggèrent en effet des activités conçues pour sensibiliser les élèves aux similarités sonores entre les mots (homophonie), tant au niveau lexical que grammatical, permettant ainsi de les identifier et, dans certains cas, de les différencier efficacement selon le contexte.

Des affichages

Vous devez le savoir mais les affichages sont d’autant plus utiles lorsqu’ils sont créés par les élèves eux-mêmes. Bien qu’ils ne soit plus conseillé d’enseigner les homophones grammaticaux en opposition (à/a), je continue de le faire pour certains car c’est comme ça que cela fonctionne chez mes élèves.

Mes élèves connaissent les règles mais ont du mal à s’en souvenir au moment du passage à l’écrit. J’ai donc créé de petits affichages auxquels ils pourront se référer.

Le document que je vous partage contient un affichage pour les homophones suivants: 

  • a / à 
  • on / ont
  • et / est
  • son / sont
  • ses / ces
  • ou / où
  • ce / se
  • mes / mais

Ces petits affichages permettent aux élèves de voir rapidement les astuces à utiliser afin de choisir le bon homophone en cas de doute.

L'organisation des séances

Chaque année, je fais une progression en fonction des difficultés les plus importantes chez les élèves. Je choisis donc les homophones soigneusement.

Lorsque nous voyons un homophone, nous nous entrainons beaucoup sur ardoise puis dans leur cahier d’entrainement. Nous revenons souvent dessus dès que nous avons un petit temps de libre dans la semaine sur l’ardoise. Avec ma méthode de dictée, les homophones sont ensuite évalués dans les dictées. Je peux ainsi voir si la notion est acquise ou non.

Des cartes à tâches pour travailler

Les cartes à tâches sont des outils pédagogiques utilisés pour favoriser l’apprentissage actif et l’autonomie des élèves. Chaque carte contient une activité ou une question spécifique que l’élève doit résoudre. Ces activités peuvent varier en fonction du sujet d’étude, du niveau de compétence de l’élève et des objectifs d’apprentissage visés. Les cartes à tâches peuvent être utilisées dans une variété de matières, comme les mathématiques, le français, les sciences, et plus encore.

Elles permettent aux élèves de travailler à leur propre rythme, offrent aux enseignants une méthode pratique pour différencier l’enseignement  Les cartes à tâches peuvent être autocorrectives permettant ainsi à l’enfant d’être totalement autonome.

Pour permettre à mes élèves de s’entrainer davantage, je leur propose des ateliers sur les homophones sous forme de cartes à tâches. Imprimées, corrigées puis plastifiées, les élèves peuvent y jouer en s’auto-corrigeant. Ils sont ainsi autonomes.

Vous pouvez retrouver les cartes à tâches en cliquant sur les boutons suivants.

Le mémo des homophones

Qu’en est-il des élèves qui sont en grande difficulté? Pour leur permettre de ne pas être en échec, je leur ai conçu un petit mémo sous forme de roue. Imprimé et plastifié, il est relié avec une attache parisienne. Il dure ainsi dans le temps. Ils peuvent alors le chercher dans la classe lorsqu’ils en ont besoin.

Vous comprendrez donc que je ne l’imprime pas pour chacun de mes élèves. En très grand groupe classe, il m’est arrivé d’en imprimer un par ilot de travail.

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5 réflexions au sujet de “Les homophones grammaticaux”

  1. Bonjour,
    Lors d’une animation pédagogique, il nous avait été recommandé de ne pas présenter les homophones ainsi, mais plutôt de privilégier une présentation par paire telles que « et / ou », « il a / ils ont » pour ne pas mettre en évidence la confusion possible et aussi de préciser les natures (sont est un verbe : il est -> ils sont ; son est un déterminant : son crayon -> mon crayon).
    Je trouve que cela fait sens, donc c’est ce que je fais avec mes CE1. Qu’en pensez-vous ?

    • Ma classe :: CE1
    Répondre
    • Bonjour Hélène,
      J’avais également entendu cette recommandation et cela tombe en effet sous le sens.
      Pour être honnête avec vous, j’ai essayé de le faire au début de l’année mais cela n’a pas fonctionné.
      Une fois en production d’écrits, les élèves étaient totalement perdus.
      Je me suis donc retenté à cette manière là et là je vois de réels progrès.
      Je pense que la façon dont on va aborder les notions vont dépendre de nos élèves. Si ça se trouve, l’an prochain, il me faudra de nouveau changer ma manière de faire. Adaptabilité, est le maître mot 🙂 Merci pour votre retour en tout cas.

        Répondre
    • Merci pour votre réponse. L’important effectivement est que les élèves les orthographient correctement 🙂

      • Ma classe :: CE1
      Répondre
    • Personnellement (j’ai un double niveau CM1/CM2), j’ai créé des brevets d’orthographe où je travaille les homophones à l’ancienne a/as/a ect… Cela fait plusieurs années que je fonctionne de la sorte. Et je trouve que les élèves progressent et j’ai moins d’erreur dans les productions d’écrits. Dans les exercices ritualisés sur le propose, j’incite fortement les élèves à passer par la transposition « est-ce que je peux dire avait ? »…
      J’ai aussi eu le retour selon lequel il ne faudrait pas aborder les homophones a/as/à mais plutôt ou/et comme vous l’écrivez. Je me questionne donc ? Vais-je repenser ce que j’ai créé ? Pourquoi pas pour l’an prochain ? Pour l’instant, je vais finir comme ça.
      Mais à la fois, avec la méthode que j’ai faite et que j’utilise depuis plusieurs années, je trouve que es élèves progressent alors …

      • Ma classe :: CM1,CM2
      Répondre
      • Jeune enseignante, je t’avoue que c’est la première année où j’ai du enseigner les homophones et il me semblait logique de les opposer puisque c’est là que la confusion se fait. Je trouve également que mes élèves ont réellement progressé avec cette méthode donc comme toi je me questionne: s’adapter pour suivre les instructions officielles ou bien s’adapter aux élèves? Et j’ai envie de dire que mon métier est davantage de s’adapter à mes élèves. Peut être que l’an prochain cela ne fonctionnera pas du tout et que je ne les verrais pas progresser. Ce sera alors l’occasion de changer de méthode 😉 Tout comme toi, l’année se terminera avec cette méthode! Bonne soirée Isa!

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